Washington n'a toujours pas pris sa décision en ce qui concerne la question syrienne, a fait savoir le chef d’État-Major des armées des États-Unis qui a précisé que Trump soutenait l’option militaire en cas d’attaque chimique à Idlib.
Samedi 8 septembre, le chef d’État-Major des armées des États-Unis, Joseph Dunford, a prétendu être en concertation avec les autorités de la Maison-Blanche sur des options militaires en Syrie en cas de tout accès de l’armée syrienne aux armes chimiques à Idlib.
Il a précisé :
«La décision d’employer la force militaire en réponse aux armes chimiques n’a pas été prise, mais nous sommes en dialogue, dans un dialogue de routine avec le président pour nous assurer qu’il sait où nous en sommes en ce qui concerne l'utilisation éventuelle des armes chimiques par l'armée syrienne».
«Il (Donald Trump) s'attend à ce que nous ayons des options militaires et nous lui avons fourni des mises à jour sur le développement de ces options militaires», a déclaré le général Dunford.
Les propos du général américain surviennent alors que l’armée syrienne, soutenue par ses alliés se prépare à lancer une offensive majeure contre Idlib, dernière grande enclave des terroristes opposés au gouvernement syrien. La Syrie nie catégoriquement toute utilisation d'armes chimiques. Quant à la Russie, elle précise que les États-Unis cherchent un prétexte pour une nouvelle attaque contre la Syrie.
L'administration Trump a mené deux attaques illégales en Syrie sous prétexte de riposter à de prétendues attaques chimiques de l'armée syrienne depuis avril 2017.